10 janvier 2018
Ouaga, c’est fini !
Ouaga , c’est fini, et dire que c’était la ville de mon premier amour,
Ouaga, c’est fini, j’espère bien que j’y retournerai un jour.
Ouaga, c’est fini, j’espère bien que j’y retournerai un jour.
Je prends à Hervé Villar ces quelques mots de Capri c’est fini pour dire au revoir à Ouaga.
Amoureuse grâce à RFI
C’est en Novembre 2009 que j’ai posé mes valises à Ouaga. Je venais de décrocher un poste en expatriation mais j’étais déjà tombée amoureuse du Burkina Faso. Et ce grâce aux chroniques sur le monde agricole de Sayouba Traoré, « Le Coq chante » sur RFI.
Je ne suivais pas particulièrement la radio et je tombais chaque fois par pur hasard sur ses émissions; mais alors je voyageais, je rêvais. Il avait le don de me faire vivre le quotidien des personnes qu’il interviewait dans ses reportages audio et je m’imaginais dans ces villages reculés avec lui. Je savais donc que je serais heureuse à Ouaga.
La bible dit en romain 8:28 que « Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu » et Paulo Coelho paraphrase ainsi dans l’alchimiste : « Quand on veut une chose tout l’univers conspire à nous permettre de réaliser notre rêve ». Quand j’ai dit que je m’installais à Ouaga, beaucoup n’ont pas compris; mais l’amour ça ne s’explique pas n’est ce pas ?
Nouveau départ
Novembre 2017. Je viens de reprendre mes valises. Après huit années passées là-bas. Mais mes valises sont lourdes, pleines de souvenirs, d’amitiés solides, de rencontres merveilleuses, d’expériences inoubliables.
Contrairement à Villar, moi je sais que je retournerai un jour à Ouaga. Parce que je l’aime.
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